Les écosystèmes et espèces sont très variés.
Voici des principes généraux pour aider au développement de la biodiversité. [1]
Par rapport aux essences à planter, apprenez à identifier votre type de sol pour y mettre ce qui lui convient le mieux
- Évitez les produits phytosanitaires.
- Ayez une diversité dans les espèces végétales (on peut faire des échanges avec les voisins ou lors de bourse de graines). Conservez vos graines pour les donner.
- Ne retournez pas le sol, mais aérez-le (avec une grelinette par exemple).
- Compostez (ce qui va apporter de la vie pendant le processus, puis après en amendant le sol).
- Laissez des feuilles mortes au sol plutôt que de tout ramasser. Laissez des débris végétaux sur le sol de manière générale.
- Utilisez des plantes couvre-sol.
- Laissez des plantes indigènes. Plantez des essences locales.
- Les haies sont préférables aux clôtures en termes de biodiversité.
- Paillez pour éviter l’asséchement du sol.
- Arrosez que si nécessaire, au pied de la plante et en soirée s’il fait chaud. Privilégiez les plantes qui ne sont pas dépendantes à l’eau. On peut aussi utiliser de l’eau de pluie ou réutiliser de l’eau de cuisson, de lavage de légumes...
- Prévoir des fossés ou des canaux pour permettre l’écoulement de l’eau en surplus. Mettre les canaux dans le sens naturel de l’écoulement du terrain s’il y a une pente, même légère. Une mare peut collecter l’eau en bout de canaux.
- L’utilisation de plantes à nectar ou à baies feront le plaisir de la faune locale.
- Si vous avez trop d’insectes “nuisibles”, favorisez des habitats d’espèces insectivores (chauve-souris, oiseaux, grenouilles, hérissons, coccinelles, syrphes, perce-oreilles, chrysopes si votre terrain le permet et selon le type d’insecte nuisible...), la présence de végétaux qui les font fuir ou encore des préparations maisons pour s’en débarrasser.
- Nourrissez les oiseaux par période froide.
- Pour les prairies fleuries, choisir des espèces florales spontanées et vivaces (servira pour l’alimentation d’insectes pollinisateurs et phytophages, ainsi que de support de reproduction pour de nombreux insectes).
- Assurez-vous d’avoir du bois mort (Dans un coin de jardin, dans un lieu ensoleillé ou à mi-ombre) pour favoriser les insectes s’en nourrissant et s’y reproduisant. Si l’on dispose d’un espace boisé, on peut prévoir 30m³ de bois mort par hectare. Un tronc mort debout ou couché au sol sont 2 milieux différents attirant des espèces différentes.
- Assurez-vous d’avoir un tas de pierres pour certains insectes, mais aussi d’autres petits animaux.
- Ne tondez pas toutes les surfaces et gardez des zones de prairies fleuries (recommandation de 1/3
des espaces ouverts à la prairie fleurie, plus sur des sites qui ne sont pas fréquentés par les occupants d’un bâtiment). - On peut pratiquer des fauches tardives (fin de l’été), faucher maximum une fois par an ou encore en rotation une année sur deux.
- On peut avoir des zones “de transition” entre des zones herbacées et des boisées. On fait cela en prévoyant un étagement pour créer des lisières (avec des buissons et arbustes en intermédiaire). Les zones de transition sont riches en diversité.
- Avoir des massifs monofloraux bien choisis pour certaines espèces d’abeilles sauvages (les plus petites abeilles sauvages butinent dans un périmètre ne dépassant parfois pas 200m)
- Si vous avez de bonnes relations avec vos voisins, vous pouvez créer des “corridors écologiques” en laissant des trous pour permettre aux espèces, comme les hérissons, de voyager d’un jardin à un autre.
- Si vous avez un point d’eau (mare ou autre), mettre une planche (ou assimilé) qui fait la jonction entre la mare et la terre, permettra d’éviter les mauvaises surprises de noyade de petits animaux.
On peut retenir que chaque habitat attire certaines espèces. La diversité des mises en place assurera la diversité des espèces présentes.
Ici, nous mettons des conseils généraux. Les habitats particuliers étant abordés dans les autres ressources.